Politique

«Panama Papers»: Ces fils de dirigeants africains qui se sont illicitement enrichis

Le quotidien  »Le Monde » et plusieurs médias ont mené une enquête sur l’utilisation par des dizaines de personnalités de sociétés-écrans dans des paradis fiscaux, s’inspirant de documents fournis par le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca.

C’est à partir du dimanche 3 avril que les résultats de ces travaux ont commencé à être publiés, sous l’appellation de « Panama Papers ». Plusieurs fils de chefs d’État ou de hauts dirigeants figurent parmi les personnalités africaines dans ces fichiers.

Selon le quotidien  »Le Monde », Denis Christel Sassou-Nguesso apparait dès les années 1990 dans les documents de Mossak Fonseca. Le digne fils du président congolais aurait alors sollicité l’expertise du cabinet panaméen pour mettre sur pied une société domiciliée aux îles Vierges britanniques. Il refait surface dans ces fichiers en 2002, lorsqu’une compagnie négocie par écrit au cabinet la nomination du fils du président congolais en tant que fondé de pouvoir de cette société « offshore ». Les informations du quotidien français sont démenties en bloc par Denis Christel Sassou-Nguesso.

John Addo Kufuor, fils de l’ancien président ghanéen John Kufuor apparaît aussi dans les pages du « Panama Papers ».Quelques temps après l’investiture de son géniteur en 2001, John Addo Kufuor mandate Mossack Fonseca pour créer The Excel 2000 Trust, lié à un compte bancaire crédité de 75 000 dollars, révèle toujours, le média Le Monde. Un « trust » actif jusqu’en 2012. Il est également connecté à deux autres sociétés « offshore », enregistrées pendant le règne de son père, mais inactives depuis 2004 et 2007.

Kojo Annan, fils de l’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan, n’est pas du reste dans les fichiers panaméens. Il y apparaît en tant que actionnaire ou directeur de trois sociétés « offshore ». Selon Le Monde, deux ont été enregistrées en 2002, et une troisième qui a servi en 2003 à l’acquisition d’un appartement de 500 000 dollars à Londres et qui était toujours active en 2015. Le rapport Volcker avait blanchi Kojo Annan en 2005 dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture ».

Qu’en pensez-vous ?

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page