Pakistan: les hommes peuvent «battre légèrement» leurs épouses si elles refusent les rapports s3xuels
Dans un document de 163 pages, le Conseil de l’idéologie islamique chargé de conseiller les parlementaires recommandent d’autoriser les hommes à battre “légèrement » leurs femmes, sous certaines conditions. Parmi elles, si leurs femmes déclinent un rapport sexuel sans motif religieux, si elles s’habillent d’une façon qu’ils jugent inconvenante, qu’elles ne portent pas le voile, si elles ne respectent pas certaines mesures d’hygiène ou encore si elle parlent trop fort, rapporte le Daily Mail.
Le conseil composé de 20 membres est un organe constitutionnel de la République islamique du Pakistan, mais il ne peut que conseiller le gouvernement plutôt que d’établir des lois.
Ces dernières propositions font suite à un rejet d’un projet de loi dans le cadre de la protection des femmes et la violence faite aux femmes contre – qualifiant le projet de loi de non Islamique.
Le projet de loi du conseil de 20 membres affirme que les femmes devraient être interdites de combat militaire, d’accueillir des délégations étrangères et travailler dans des agences de publicités, et doivent avoir l’autorisation du conjoint pour donner un soutien monétaire à quelqu’un. Les infirmières devraient être interdites de prendre soin des patients de sexe masculin et il ne devrait pas avoir de co-éducation après l’école primaire.
Ces propositions ont été vivement condamnées par la Commission des droits de l’homme du Pakistan (HRCP). “Il est difficile de comprendre comment une personne saine d’esprit pourrait croire qu’il faut plus d’encouragements et de justification aux violences faites aux femmes au Pakistan”, a déclaré la Commission.
Le projet de loi recommande qu’une femme ne doit pas interagir avec des étrangers et que l’avortement après 120 jours doit etre déclaré comme un assassinat.
Cependant, il est dit qu’une femme peut participer à la politique sans la permission de ses parents et que toute personne qui tente de forcer les femmes à se marier devrait être emprisonnée pendant dix ans.
Des sources dans le conseil ont dit à The Express Tribune que trois des membres du conseil ont rejeté certaines des propositions contenues dans le projet de loi au cours de débats houleux dirigés par le président Muhammad Khan Sheerani.
Le seul membre féminin du conseil, le Dr Sameeha Raheel Qazi, était absente mercredi quand il a été discuté.