Décidément cette semaine n’a pas du tout été rose pour le groupe nigérian P-Square. Après la petite embrouille qui a fait croire à plus d’un fan que le groupe tendait vers la rupture, c’est au tour de la justice de s’inviter dans la danse.
Les sheriffs du haut tribunal de grande instance de Lagos ont pris d’assaut la maison du duo de musique nigérian P-Square aux environs de 5.30 ce matin, avec une ordonnance du tribunal de saisir les biens du groupe, suite à un jugement contre eux, nous rapporte le site lindaikejisblog.com.
Quand les hommes de la sécurité, sont arrivés au domicile des membres de P-Square, ils se sont vus refuser l’accès, par les frères qui soutenaient que les policiers ne sont pas chez eux. Mais, ces derniers auraient forcé l’entrée, blessant ainsi un membre de la garde rapprochée de P-Square.
comment en est on arrivé là?
Il y a environ 8 à 9 ans, que le groupe P-Square était censé livrer un spectacle au Bénin. Leur cachet de prestation avait même été réglé, selon une source qui a parlé avec le site nigérian LIB. Après avoir reçu tous les préalables, les frères sont arrivés au Bénin pour le spectacle, mais à la dernière minute sans qu’ils ne soient informés, le spectacle fut reporté au lendemain. P-Square refusa donc de rester jusqu’au lendemain et décida de retourner à Lagos.
Après ce malentendu, l’organisateur du spectacle a demandé le remboursement intégral de son argent. Le groupe nigérian s’obstina à lui rembourser. C’est ainsi que l’organisateur décida de porter l’affaire devant les tribunaux. Il réussit à obtenir une décision de justice et se rendit rapidement à Lagos.
La source dit que l’affaire était au tribunal pendant tout ce temps, mais les frères n’étaient vraiment pas au courant vu que personne ne les représentait. Il semble qu’un jugement ait eu lieu par contumace, ce qui du coup a délégué les shérifs de la cour à aller ramasser les biens des frères ce vendredi 19 février. Les hommes de sécurité ont même essayé de remorquer un véhicule après avoir montré les documents apportés de la cour, mais personne ne leur a permis de prendre une voiture. Votre quotidien suit de près le dossier.
