Après plusieurs attaques menées dernièrement dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le président Ougandais, Yoweri Museveni, a accusé l’ONU devant ses enquêteurs de « préserver le terrorisme dans le pays »
Après une rencontre avec des enquêteurs des Nations Unies à propos de l’attaque dans l’est de la RDC en début décembre, et qui a coûté la vie à 15 casques bleus tanzaniens, le président ougandais a tenu des propos, accusant l’ONU d’être à la base. L’attaque a été attribuée aux Allied Democratic Forces (ADF), un groupe rebelle islamique ougandais qui opère dans la jungle de l’est de la RDC.
Selon un communiqué de la Présidence Ougandaise, Museveni a déclaré aux enquêteurs onusiens » Les Nations Unies sont responsables de la préservation du terrorisme en République Démocratique du Congo « . Pour l’heure, aucune réaction de l’ONU. Par ces mots, le président Ougandais accuse l’ONU de laxisme face aux attaques répétées des rebelles de l’ADF.
Offensive de l’armée ougandaise
Quelques jours après l’attaque, l’armée ougandaise a effectué des frappes aériennes et d’artillerie sur les camps du groupe, assurant avoir la certitude que les ADF préparaient des attaques contre l’Ouganda. Cette initiative de l’Ouganda dans l’est de la RDC avait entraîné des critiques. Pour les autorités congolaises, son voisin n’a pas eu d’autorisation pour mener ces opérations.
Kampala inquiet pour son pétrole
Les dernières offensives de la rébellion Ougandaise inquiètent Kampala. Le pays craint que les rebelles n’investissent sa région occidentale, riche en pétrole. Une telle situation mettrait en danger les projets pétroliers de l’Ouganda, notamment avec les investisseurs, car le pays compte débuter le pompage du brut de cette région à partir de 2020.