En Ouganda, un phénomène plutôt curieux déjà expérimentée dans certains pays de l’Europe, fait le buzz. Il s’agit des Night-clubs silencieux.
Le principe de ces boites de nuit silencieuses est plus simple qu’il n’apparait. Plusieurs DJ animent selon des ambiances différentes. Des casques sans fil sont alors distribués pour permettre aux fêtards d’accéder à diverses playlists. Les clients peuvent danser dans une ambiance folle mais dans le silence.
Il existe environ 10 discothèques silencieuses à Kampala même et le nombre devrait croître.
Se confiant à la rédaction d’Afrikmag, le patron de ces boites de nuit soutient: “On a commencé avec 150 casques. On devait en obtenir plus, alors nous en avons eu 300 autres, puis 30 , c’est devenu très peu, on en a alors eu 500, ce qui est devenu juste. Maintenant, nous avons 800 casques. En fait, ce business fonctionne car, dans un sens, les gens passent un bon moment grâce à une seule chose : vous avez une relation étroite et personnelle avec la source d’où provient la musique que vous écoutez. Scientifiquement, si on parle en termes biologiques, quand vous avez de la musique dans votre cerveau, elle agit sur tout le système à la fois et vous ne pouvez pas manquer d’avoir du plaisir, c’est ça la beauté de la boîte de nuit silencieuse”
Et d’ajouter: “Ça vous donne bien sûr un certain niveau de sentiment de solitude, mais c’est un faux sentiment car je vois l’artiste en train de jouer pour moi.”
Les amateurs des boîtes de nuit silencieuses affirment que le casque peut aider à réduire le nombre de plaintes pour tapage nocturne dans les zones résidentielles, mais permet aussi aux utilisateurs d’arrêter une minute la musique pour parler ou répondre au téléphone.