Ouattara sur le CNT et les « bruits » de Soro: « Tous ceux qui se font des idées sur une transition, peuvent rêver. Il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire »
Chacun, au sein de l’opposition en a eu pour son grade lors du discours de Ouattara le 17 novembre devant ses partisans. Bédié, président du Conseil National de Transition, en a eu pour son compte. A Guillaume Soro qui avait promis qu’il n’y aurait pas d’élection le 31 octobre, Ouattara a eu quelques mots doux…
« Tout le monde savait que l’élection présidentielle devait avoir lieu le 31 octobre 2016, et ce depuis 2016. C’est important de le signaler. Donc tout d’un coup d’où vient cette idée de transition ? Trois ans avant, on sait qu’il y a une élection, on s’assoit dans son salon et puis on dit on veut une transition », s’est étonné Ouattara.
« Tous ceux qui se font des idées sur une transition, peuvent rêver, il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire » , a encore martelé Ouattara plus loin dans son allocution.
Une subliminale réponse au président du CNT Henri Konan Bédié, dont la résidence servait aux travaux de ce défunt organe mort-né, miné par des dissensions internes et par la décapitation du leadership de l’opposition.
Alassane Ouattara qui a déploré les violences et les pertes en vies humaines a rejeté la responsabilités de ces évènements sur Bédié et Affi. Il a aussi accusé ,dans le même ordre d’idées, Guillaume Soro, assis sur les bords de la Seine et lançant des mots des menaces inopérantes sur le terrain.
« Quant à d’autres qui ne figuraient pas sur la liste électorale, ils ont promis une transition, assis loin au bord de la Seine, en disant vous allez voir, il n’y aura pas d’élection le 31 octobre. Mais les élections ont eu lieu le 31 octobre« , a ironisé Alassane Ouattara, en parlant de Guillaume Soro, sous les applaudissements des cadres du RHDP.
Soro appréciera. Lui qui est aujourd’hui la risée de certains partenaires et adversaires. L’assurance avec laquelle, il prédisait la non-tenue de la présidentielle tranche avec l’inaction de ses hommes. D’où son surnom » « Anselmo Bruits », tiré de la chanson à succès « Mon Gbonhi« , du groupe zouglou « Yodé et Siro ».