Après la forte pluie qui s’est abattue sur Dakar mercredi, des avions ont été endommagés à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie en charge du transport aérien et les dégâts sont en train d’être évalués par un expert envoyé par Airbus. Lorsque le drame a eu lieu, Afrikmag a vite été informé par un de ses fidèles lecteurs qui se trouvait sur place.
Le vent, très fort, à l’origine des dégâts
Les avertissements de la météo, annonçant un orage sur tout le pays ont, encore une fois, été vains. En effet, le vent très fort est à l’origine des dégâts sur le tarmac de l’Aéroport de Diass. Des conteneurs vide sont allés heurter très fort trois avions cloués sur le tarmac. Ont été endommagés, un des deux avions de Sénégal Airlines ATR, qui a été acquis par le Sénégal récemment. Des avions de DHL et de Transair ont également été détruits, et de façon très sérieuse.
Même s’il s’agit d’un incident, des mesures préventives auraient pu être prises. En effet, il aurait pu être bloqué, grâce à des battis, tous les objets dangereux pour préserver ces appareils si couteux.
Un audit commandité
Après ce fâcheux incident, le Dg d’Air Sénégal, Philippe Bohn, s’est prononcé.
« Quand il y a un incident de cette ampleur, on fait une expertise pur faire l’analyse des dégâts. Il y a des spécialistes qui viendront voir quels sont les problèmes, les impacts… C’est la procédure actuelle qui existe dans le monde entier, quand il y a un incident de cette nature. On ne peut faire voler un avion tant qu’on n’aura pas l’étendue des dégâts, des impacts… ».
Sur la question de la sécurité des passagers, Philippe Bohn rassure.
«Jamais on ne mettra un passager dans cet avion (Atr 72) tant qu’on n’aura pas fait l’évaluation précise de la situation. Dans cette situation, il y a toujours un expert du constructeur qui vient pour évaluer exactement les dégâts. Comme cela se fait avec toutes les compagnies aériennes du moindre. On ‘est obligé de faire appel à l’expertise la plus pointue pour avoir un état des lieux précis », lit-on dans les colonnes de l’Observateur.
Pour sa part, la société Transair a débarqué sur place avec un huissier et un assureur pour faire le constat des dégâts de la bâche de son hangar.
Crédit Photos: Sylla et Aliamsi
