Omeife : « Le premier robot humanoïde africain dévoilé » (vidéo)
Une start-up technologique au Nigeria a fabriqué ce qui est présenté comme le premier humanoïde d’Afrique, un robot féminin d’un mètre quatre-vingt qui peut parler jusqu’à huit langues.
L’humanoïde s’appelle Omeife et a été développé par la start-up technologique Uniccon Group, basée à Abuja et âgée de deux ans.
Omiefe est programmée pour parler le pidgin, le yoruba, l’anglais, le français, l’arabe, le kiswahili, le haussa, l’igbo et l’afrikaans.
Dans son premier discours posté sur Youtube, Omeife affirme qu’elle « a été fabriquée en Afrique et qu’elle est passionnée par la science, les arts et le peuple et la culture africaine. »
« Je suis fière d’être le premier robot humanoïde développé sur le continent », a déclaré Omiefe.
Selon Chuks Ekwueme, président du groupe Uniccon, le premier humanoïde d’Afrique comprend également les gestes, le langage corporel et les illustrations des mains.
« Il n’est pas seulement multilingue, il a la capacité de changer de langue et d’interagir avec des gestes spécifiques – et des illustrations, des sourires et autres gestes corporels – qui correspondent au ton de la conversation. »
Le groupe Uniccon s’est procuré localement les composants nécessaires à la fabrication d’Omiefe. M. Ekwueme affirme que l’humanoïde a été conçu pour aider les humains avec dans l’exécution des tâches, la parole et la compréhension.
« Nous n’avons jamais envisagé de reproduire les humains, mais de construire un robot capable de les assister avec un certain niveau de précision, et c’est ce que nous avons fait. »
En outre, la start-up nigériane a également construit une infrastructure en nuage pour aider Omiefe à collecter et « stocker des téraoctets de données comportementales » à partir de zéro.
Cette infrastructure est désormais commercialisée et proposée à des clients tiers tels que des entités privées et gouvernementales.
Omeife a été officiellement dévoilé lors du plus grand événement technologique au monde, le Gitex, qui s’est déroulé au Dubai World Trade Centre.
Crédit photo: facetofaceafrica
