Le Burundi a désormais un nouveau président. Évariste Ndayishimiye, candidat du parti au pouvoir est officiellement le nouveau chef du pays.
A l’issue de l’élection présidentielle du 20 mai 2020, Évariste Ndayishimiye, a été déclaré vainqueur avec 68,72% des voix, selon les chiffres officiels annoncés lundi à la télévision nationale burundaise par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Le général Ndayishimiye, 52 ans, qui succède ainsi au président Pierre Nkurunziza au pouvoir depuis 2005 et qui avait décidé de ne pas se représenter pour un quatrième mandat. Il avait adoubé Ndayishimiye comme son « héritier » ;
Ndayishimiye devance très largement le principal candidat de l’opposition, Agathon Rwasa, président du Conseil national pour la liberté (CNL), qui réunit 24,19% des voix. Celui-ci avait déjà par avance qualifié ces résultats de « fantaisistes ».
Prévoyant depuis le début, ce dernier a fait entendre qu’il n’en appellerait pas à la rue pour l’instant et se contenterait d’un recours devant la Cour Constitutionnelle. Sans se faire aucune illusion sur son issue, car il considère cet organe soumis au pouvoir.