Nouveau rebondissement dans le scandale des Panama Papers
Huit ans après la fuite de 11 millions de documents financiers secrets, plus de deux douzaines d’accusés ont été acquittés vendredi par un tribunal de Panama.
Les procureurs requéraient des peines de prison pour blanchiment d’argent.
Le scandale des Panama Papers a révélé un réseau de paradis fiscaux impliquant des personnes comme Lionel Messi et l’homme le plus riche d’Afrique, Aliko Dangote, pour n’en citer que quelques-uns.
« Selon les procureurs panaméens, le cabinet d’avocats Mossack Fonseca et ses associés ont créé un réseau de sociétés offshore pour cacher l’argent lié aux activités illégales dans le scandale de corruption du « lavage de voitures » de l’entreprise de construction brésilienne Odebrecht », xcxc
Certaines des sociétés écrans créées par l’entreprise ont été utilisées à des fins de fraude, d’évasion fiscale ou pour éviter les sanctions internationales.
La juge Baloisa Marquinez a évoqué le manque de preuves concluantes sur les accusations de blanchiment d’argent.
Elle a constaté que les preuves recueillies sur les serveurs du cabinet d’avocats n’avaient pas été rassemblées conformément à la procédure régulière, soulevant des doutes sur leur « authenticité et leur intégrité ».
Mossack Fonseca était, à un moment donné, le quatrième plus grand cabinet d’avocats offshore au monde.
Au lendemain du scandale, le gouvernement panaméen a notamment permis d’identifier le bénéficiaire ultime derrière les sociétés à responsabilité limitée et leurs actifs.
Basée sur une mine de 11,5 millions de fichiers divulgués au journal allemand Süddeutsche Zeitung et partagés avec le Consortium international des journalistes d’investigation , l’enquête a révélé les secrets financiers offshore de certaines des personnalités publiques les plus riches et les plus puissantes du monde. Ces révélations ont déclenché des protestations, des enquêtes gouvernementales et la démission du Premier ministre islandais.