Un Africain élu à la tête de la Cour pénale internationale
Désormais, c’est à l’Afrique que revient la présidence de la Cour pénale internationale. Les juges de la Cour pénale internationale (Cpi), siégeant dimanche en session plénière, ont élu le juge Chile Eboe-Osuji du Nigeria comme président de la Cour pour un mandat de trois ans, avec effet immédiat.
Contestée par les pays africains pour sa partialité, la Cour pénale internationale tente de se redonner une crédibilité aux yeux des Africains parce qu’elle avait souvent été critiquée sur le fait qu’elle ne jugeait qu’en majorité les chefs d’État africains.
Selon un communiqué de presse transmis aux médias par la Cour, le juge tchèque Robert Fremr est élu premier vice-président et le juge français Marc Perrin de Brichambaut est le 2ème vice-président.
Pour certains experts comme le politologue Marcel Ela, l’arrivée du nouveau président originaire d’Afrique à la tête de la CPI ne changera pas grand chose dans la démarche de cette institution. Il est simplement question de donner une certaine crédibilité à la CPI aux yeux des Africains. Surtout que des pays africains comme le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie menaçaient de quitter cette institution de justice.
« Je suis très honoré de la confiance témoignée par mes pairs qui m’ont élu Président de la Cour. Alors que je prends mes fonctions, je trouve encourageant de pouvoir compter sur la vaste expérience des deux vice-présidents », a déclaré le nouveau Président de la Cpi.
Chile Eboe-Osuji avait présidé le procès contre le vice-président kényan William Ruto et Joshua Arap Sang en septembre 2013.
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