C’est officiel, Noël Le Graët n’est plus à la tête de la Fédération Française de Football (FFF). Dans la tourmente depuis les différentes polémiques dont il est pointé du doigt depuis de début de cette année, l’homme a décidé de déposer le tablier de chef.
Accablé par les accusations depuis plusieurs mois, le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a convoqué un comité exécutif ce mardi 28 février, à Paris. Au cours de cette réunion, il a décidé de céder son fauteuil de président de la fédération.
Une nouvelle page s’ouvre pour la Fédération Française de Football. Mis en retrait par le Comex le 11 janvier dernier, le dirigeant breton lâche donc cette fois, officiellement ses fonctions de président de l’instance fédérale après 12 ans de règne. Une démission acceptée par les membres du Comex.
Accusé de harcèlement, d’un audit accablant de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche et de plusieurs dérapages médiatiques notamment celui contre le Ballon d’Or 1998, Zinedine Zidane, le dirigeant de 81 ans n’aura plus l’occasion d’avoir une main mise, et même un regard sur la gestion de la 3F.
la Fédération a publié un communiqué, en réaction à la démission de ce dernier : « La FFF tient à saluer le bilan sportif et économique remarquable de Noël Le Graët. Depuis le 18 juin 2011, date de son élection, les sélections masculines et féminines ont remporté 11 titres et disputé 6 finales de tournois internationaux. Ces excellents résultats s’expliquent notamment par une politique ambitieuse en matière de formation. Sous l’impulsion de Noël Le Graët, la FFF a soutenu et renforcé la préformation (26 pôles Espoirs) et la formation aux côtés des clubs professionnels… ».
Comme le prévoient les statuts, le vice-président Philippe Diallo gardera les rênes de la présidence intérimaire « jusqu’au 10 juin 2023 », date de la prochaine Assemblée fédérale , selon la FFF dans un communiqué.