Nigeria

Nigeria : une femme condamnée à mort par pendaison pour le meurtre de son mari (vidéo)

Vingt-six mois après le meurtre de son mari, Maryam Sanda a été condamnée lundi dernier à la mort par pendaison.

Elle a été convoquée devant le tribunal le 24 novembre 2017 pour la mort de son mari, Bilyaminu Bello, neveu de l’ancien président du Parti démocratique populaire (PDP), Alhaji Bello Halliru Muhammad.

Elle a comparu à nouveau devant le tribunal avec sa mère, Maimuna Aliyu, son frère, Aliyu Sanda et sa femme de ménage, Sadiya Umar. Ils étaient accusés d’avoir aidé Maryam Sanda à dissimuler des preuves du meurtre. Cependant, les trois ont été libérés et acquittés, ne laissant que Maryam comme accusée.

Le juge Yusuf Halilu, qui a rendu son jugement dans cette affaire lundi, a déclaré que le témoignage de la condamnée selon lequel le défunt était mort après être tombé sur une bouteille de Shisha, n’était qu’un complot de dissimulation.

« La toute puissante bouteille de Shisha a été cassée et laissée comme un écran de fumée pour couvrir le crime. C’est un affront à l’intelligence collective de chacun. La bouteille de shisha a été cassée après la mort du défunt. Je suis plus que convaincue que l’accusée a mortellement poignardé le défunt avec le même couteau avec lequel elle l’a menacé. »

« C’est tellement triste quand je constate que la personne impliquée ici est le mari légitime de l’accusée avec qui elle a eu un enfant. Ce n’est pas seulement triste et malheureux, mais c’est en effet méchant… »

« J’en suis venu à la conclusion que vous, Maryam Sanda, êtes coupable du meurtre de Bilyaminu, votre mari, que vous avez en effet tué de sang-froid. Vous êtes par la présente condamnée pour le meurtre de Bilyaminu tel qu’il vous est reproché », a déclaré le juge.

Après sa sentence, elle a fondu en larmes. Il a fallu l’intervention des membres de sa famille et des services correctionnels pour la calmer. Cependant, tous les efforts ont été vains.

Le juge a ordonné que la condamnée soit placée au centre de détention de Suleja en attendant que ses droits de recours soient épuisés.

Crédit photo : dailynigerian

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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