Plusieurs lycéennes, otages de Boko Haram ont été libérées. C’est la présidence du Nigeria qui révèle l’information, ce jeudi 13 octobre. Selon l’information, ce sont au total 21 lycéennes faisant partie du lot des filles de Chibok enlevées, il y a près de deux ans, qui sont libérées, par les djihadistes.
Elles sont toutes entre les mains de responsables des services de sécurité de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du pays.
Dans quelle condition ces filles ont été libérées ?
Les jeunes filles ont été “échangées contre 4 prisonniers de Boko Haram ce matin”, dans la région de Banki (frontière du Cameroun), selon un proche du dossier qui est intervenu à l’AFP.
“Les filles ont été amenées à Kumshe, à 15 km de Banki (…) vers 3h du matin. Les 4 combattants de Boko Haram sont arrivés à Banki depuis Maiduguri dans un hélicoptère de l’armée, et ont été conduits à Kumshe dans des véhicules du CICR (Comité International de la Croix Rouge)”, a rapporté cette source proche du dossier.
Les jeunes filles ont ensuite été emmenées à Maiduguri, capitale du Borno, par hélicoptère, mais selon les autorités locales, elles devraient être conduites pour la capitale administrative Abuja.
Dans le communiqué de la présidence, on peut lire que: “Le président Muhammadu Buhari se félicite de la libération des filles, mais rappelle aux Nigérians que plus de 30.000 citoyens ont été tués par le terrorisme” de Boko Haram, tout en ajoutant que les noms des jeunes filles libérées serait bientôt dévoilés.
L’armée nigériane a engagé une vaste opération de sécurisation dans le nord-est du pays, dans la forêt de Sambisa surtout, fief des combattants de Boko Haram.
L’on se rappelle qu’il y a deux ans, Boko Haram avait enlevé 250 filles lycéennes dans le dortoir d’un lycée de Chibok. Un enlèvement qui a suscité de vagues indignations à travers le monde entier appelant à leur libération. Cet enlèvement a été condamné par la communauté internationale.
La Première Dame des États-Unis, Michelle Obama, a vivement condamné l’enlèvement des lycéennes nigériane. Elle et la militante pakistanaise des droits de l’homme Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix avaient de leur côté apporté leur soutien aux filles enlevées
Yao Junior L