D’après le ministre Nigérien de l’Intérieur et de la sécurité publique Massasoudou Hassoumi, le Niger détient actuellement sur son territoire national « plus de 1000 prisonniers du groupe terroriste Boko Haram ».
Depuis près de sept mois, le Niger, en même temps que le Tchad et le Cameroun, pays voisins du Nigéria fief de la secte, subissent des attaques à répétition du groupe Boko Haram, à partir de ses positions nigérianes, qui ont fait plusieurs centaines de victimes civiles et militaires.
Ces attaques ont été vite contenues par les Forces de Défense et de Sécurités (FDS) nigériennes avec l’appui de l’armée tchadienne. Les autorités nigériennes ont annoncé plusieurs centaines de morts dans les rangs de Boko Haram.
En outre, l’instauration depuis le 10 février dernier de l’état d’urgence dans la région de Diffa a permis aux forces de défense et de sécurité de mener convenablement leur mission de sécurisation de la région face aux attaques de la nébuleuse Boko Haram, apprend-on de source officielle. Selon le ministre nigérien, les combats se poursuivent toujours dans le Sud du Pays, frontalier du Nigéria.
Par ailleurs, Massaoudou Hassoumi a annoncé la préparation d’une réunion à l’Assemblée générale des Nations unies sur la question Boko Haram.