Les nouvelles autorités du Niger ont procédé à la suspension de la diffusion de ces chaines de télé et radio sur tout le territoire. De quoi donner de l’urticaire aux autorités françaises.
Selon les hommes forts de Niamey, ces deux chaines sont plus des moyens de propagande plutôt que d’informations. C’est ce qui a motivé leur décision. A la suite de la décision des autorités nigériennes de suspendre RFI et France 24, la France est en colère. Les autorités françaises voient rouge. Paris a dénoncé cette suspension en mettant en avant la liberté de la presse.
« La France condamne très fermement la suspension de la diffusion de France 24 et de RFI au Niger. La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la protection des journalistes et de tous ceux dont l’expression concourt à une information libre et plurielle et au débat public, partout dans le monde », note ledit communiqué.
Qui poursuit en alléguant qu’« Au Niger, les mesures prises contre la presse s’inscrivent dans un contexte de répression autoritaire conduite par les auteurs de la tentative du coup d’Etat.
Après avoir pris en otage le Président élu de la République du Niger, ils se livrent à une campagne d’arrestations arbitraires contre les représentants démocratiques. La France condamne ces violations graves des libertés fondamentales, fulmine les autorités françaises. Cette protestation, les militaires au pouvoir en ont cure. L’armée a renversé en 24h Mohamed Bazoum, un homme très proche des pouvoirs occidentaux, selon ses détracteurs.
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