Afrique

Niger : des gendarmes tués dans une attaque terroriste

Ce sont au total cinq gendarmes nigériens qui ont perdu la vie suite à un raid mené par des terroristes, lundi 6 mars dernier.

L’attaque est survenue dans la région de Tillabéry dans l’Ouest du Niger et elle a visé un détachement de la gendarmerie basé à Wanzerbé, à une quarantaine de kilomètres de Bankilaré.

Selon un communiqué du ministre de la Défense nigérienne, l’offensive des terroristes a eu lieu à 6 heures 45.

Comme l’a indiqué l’Agence de presse africaine (APA), les auteurs de cette attaque seraient venus du Mali. Les terroristes, une fois leur objectif atteint, se sont dirigés vers la frontière malienne.

Les autorités nigériennes ont annoncé que les terroristes sont activement recherchés. D’ailleurs, des opérations ont été lancées afin de mettre le grappin sur les auteurs du meurtre des cinq gendarmes.

Le porte-parole de la force Barkhane a révélé que trois hélicoptères de combat ont été appelés en renfort afin de débusquer les criminels.

Il faut préciser que les forces de sécurité nigériennes ont réagi avec promptitude, réussissant ainsi à « repousser les assaillants ».

Ce n’est pas la première fois que la région de Tillabéri soit la cible d’attaques terroristes. En mars 2016, une attaque avait fait trois morts dans le rang des gendarmes.

L’attaque aurait été menée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Selon Jeune Afrique, entre octobre 2016 et février 2017, ce sont au moins 43 soldats nigériens qui ont été tués dans des attaques terroristes.

Il faut souligner que le 3 mars dernier, les dirigeants nigériens avaient décrété l’état d’urgence dans des départements de Tillabéri et Tahoua.

En janvier 2017, le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient décidé de la mise sur pied d’une force tripartite destinée à lutter contre l’insécurité galopante dans la zone du Lipkato-Gourma.

« Nous avons décidé (…) de la mutualisation de nos moyens de renseignements, de nos capacités (militaires) opérationnelles pour faire face à la situation sécuritaire dans cette zone », s’était exprimé Mahamadou Issoufou, le président nigérien.

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