« Netanyahou est un criminel « : la violente charge du président colombien à l’ONU
Le président colombien Pedro Gustavo a carrément incendié le monde occidental et le premier ministre israélien lors de son discours à la 79e Assemblée Générale des Nations Unies.
Le président colombien Gustavo Petro n’est pas content de la situation au Moyen-Orient avec la terrible guerre à Gaza. Pour lui, Netanyahu et son gouvernement ont tort. Aussi a-t-il critiqué le mardi 24 août le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU. « C’est dans cette injustice […] que nous trouvons la logique de la destruction de masse déclenchée par la crise climatique et la logique des bombes larguées par un criminel comme Netanyahu sur Gaza », a déclaré Petro Gustavo.
Très remonté face à la souffrance des Gazaouis , il a déclaré que « quand Gaza mourra, toute l’humanité mourra », avant d’ajouter qu’« Aujourd’hui, nous avons 20 000 enfants morts. Les présidents se moquent de cette situation à l’Assemblée générale de l’ONU ». Le président colombien Petro Gustavo fait partie des rares dirigeants mondiaux à critiquer ouvertement le gouvernement israélien.
Devant le mutisme organisé des puissances occidentales, sa déclaration donne de la voix et du tonus ax partisans d’u arrêt de la guerre que mène Israël à Gaza. « Le pouvoir d’un pays dans le monde ne s’exerce plus par le pouvoir politique et économique, mais par la destruction de l’humanité. Ceux d’entre nous qui ont le pouvoir de maintenir la vie parlent sans qu’on nous écoute. C’est pourquoi ils ne nous écoutent pas lorsque nous votons pour arrêter le génocide à Gaza. Les présidents qui peuvent détruire l’humanité ne nous écoutent pas », a-t-il accusé.
L’appel du président Petro Gustavo intervient dans un contexte où Israël a initié une deuxième compagne militaire. Cela dans le nord. En effet, depuis quelques jours, l’armée israélienne bombarde le sud du Liban. On compte déjà plusieurs centaines de morts et le Conseil de Sécurité doit se réunir pour prévenir une escalade dans la région. Le Hezbollah, visé par Israël dit avoir lancé un missile dans la zone abritant le siège du Mossad.