Alors qu’elle s’est lancée dans une tournée internationale pour la promotion de son ouvrage «Renaître», Nathalie Koah l’ex-compagne de Samuel Eto’o a saisi cette occasion pour prodiguer quelques conseils aux filles à partir de ses propres expériences de la vie.
Au cours d’une interview qu’elle a accordée à Cameroon tribune, la jeune femme a expliqué qu’elle a vécu un passé obscure qu’elle déconseille vivement aux jeunes filles. Mais le plus important n’est pas là. Selon Nathalie, le plus important c’est d’apprendre de ses erreurs, se relever et avancer sans retomber dans les mêmes travers.
« Il y a un chapitre sur la leçon d’une jeune fille. Je dis aux jeunes filles : voilà mon parcours. Je n’étais peut-être pas capable il y a deux ans de vous donner des conseils parce que moi-même j’étais dans le flou, je ne savais ce que je valais, ni où j’allais, mais aujourd’hui voici ce que je sais de tel ou tel sujet. C’est le récit d’une grande sœur qui donne des conseils sur la base de son propre vécu. », déclare-t-elle.
Elle a également expliqué les parties qui composent son livre: » c’est un livre qui se scinde en trois parties : se relever, renaître et s’émanciper. Je suis dans la phase de l’émancipation parce que je suis en train de jouir de ma renaissance. Pourquoi ces trois parties ? Se relever parce que je ne peux pas parler de ma renaissance sans parler de ma chute. C’est vrai que je ne reviens plus sur l’histoire parce que j’estime que si quelqu’un achète mon livre c’est qu’il est au fait de mon histoire. Je reprends par contre les détails qu’eux n’avaient pas. Se relever c’est un peu le résumé de tout ce que les gens connaissent déjà. Et la renaissance c’est ma grossesse, les relations avec la famille, avec moi-même, avec autrui, le regard d’autrui sur moi et le regard que j’ai sur autrui. »
La camerounaise a aussi évoqué la réaction des médias sur la sortie de son livre:
« Ils sont mêmes allés au-delà de ce que j’avais espéré. Je me demandais comment les médias allaient accueillir mon livre. Est ce qu’ils vont accepter cet ouvrage ou me ramener dans ce passé. Non pas que j’essaie de m’en échapper, mais je leur offre un ouvrage qui est situé dans le temps et je souhaiterais qu’on débatte de ce temps-là. Au final, ça s’est bien passé. C’est vrai qu’il y a eu des dérapages, mais ces dérapages m’ont aussi permis de réaliser que j’avais la maîtrise sur ce passé-là», a-t-elle fait savoir.
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