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Nigeria: Si Buhari veut un second mandat, il n’aura plus le soutien de son épouse…Les raisons!

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari et sa femme, Aisha ne sont pas sur la même longueur d’onde, quand il s’agit de la question d’un second mandat. Et pour cause. Aisha Buhari rompt le silence et déclare son incapacité à soutenir son mari si celui-ci désire se représenter pour un second mandat, dans les conditions actuelles.

L’épouse du chef de l’Etat,  pointe un doigt accusateur sur le manque de dynamisme qui règne au sein du gouvernement Buhari et des hommes invisibles perturbateurs qui sont plus forts que le président élu..

Selon Aisha Buhari dans une interview accordée à nos confrères de BBC, son mari président « ne connaît pas » la plupart des personnes qu’il a nommées dans son gouvernement.

En tout cas, au Nigeria, cette sortie ne surprend pas mais reste ce que tout le monde pense plus bas. Cela se justifie à cause de l’ambiance qui règne dans le gouvernement actuel.

A en croire la première dame du Nigéria, Buhari ne connaît que cinq membres de son gouvernement sur les 50 qui le composent.

Le président nigérian a pourtant souligné lors de son investiture qu’il « appartient à tout le monde et à personne à la fois ».

Qui sont ces personnes qui décident à la place du président ? La première dame n’a pas cité directement des noms, mais elle a montré les pistes pouvant amener les nigérians à se faire une idée. « Vous saurez de qui je parle si vous regardez la télévision », dit-elle. Comme pour dire que ce qui arrive au Nigeria en ce moment, n’est pas la faute du Président actuel. « C’est aux électeurs de décider de cela », répond-elle à BBC.

Sur la présentation de son mari à la prochaine mandature en 2019,  Aisha fait savoir qu’elle ne savait pas si son mari prétendait briguer un second mandat

« Il ne me l’a pas dit mais en tant que première dame, si les choses continuent telles qu’elles se passent en ce moment, jusqu’en 2019, je dois dire que je n’irai pas faire campagne et je ne demanderai pas aux femmes d’aller voter comme j’ai pu le faire pour la campagne précédente. Je ne le recommencerai plus jamais. », exprime-t-elle

Cependant, Aisha Buhari a reconnu quelques et progrès réalisés pendant la première année de Buhari, elle cite  les progrès réalisés en matière de sécurité, notamment dans le Nord du pays où le groupe d’insurgés djihadiste Boko Haram sévit depuis 2009.

« Nous n’entendons plus personne évoquer des agressions au sein de leur propre domicile. Heureusement, chacun peut circuler librement, aller dans des lieux de cultes, etc. Même les enfants de Maiduguri ont repris le chemin de l’école » faisant référence à la ville considérée comme le fief de Boko Haram.

Yao Junior L

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