L’entraîneur portugais dit qu’il a tissé des liens avec toutes les équipes dans lesquelles il a été, sauf « M. Levy’s »
A ce stade de sa carrière, José Mourinho ne compte plus les clubs dans lesquels il est passé sur les doigts d’une main. Même ainsi, l’entraîneur souligne qu’il aime toutes les équipes dans lesquelles il a été. À une exception près.
Les Spurs, huitièmes de Premier League, traversent une mauvaise passe avec seulement trois victoires sur les onze derniers matchs. Mais pour celui qui est passé par le club du nord de Londres entre 2019 et 2021, il n’est pas question d’apporter un quelconque soutien : « J’espère que les supporters de Tottenham ne le prendront pas mal, mais le seul club pour lequel je n’ai aucune affection, c’est bien le leur. »
« Je n’ai jamais vraiment pu en profiter. Probablement car le stade était vide, à cause du Covid… Mais peut-être aussi parce que monsieur Levy (le propriétaire et président du club) m’a empêché de jouer une finale », a-t-il ensuite poursuivi. José Mourinho fait ici référence à son licenciement précipité en avril 2021, quelques jours avant que Tottenham ne dispute la finale de Coupe de la Ligue (défaite face à Manchester City, 1-0).
L’entraîneur portugais a dirigé les Spurs entre décembre 2019 et avril 2021 , période pendant laquelle il n’a pas réussi à forger un lien d’affection. « Probablement parce que le stade était vide à cause du COVID, peut-être parce que M. Levy ne m’a pas laissé jouer une finale et gagner un trophée (Coupe Carabao)… », a-t-il souligné.
Mourinho a expliqué qu’il aimait tous ses clubs parce qu’il « l’avait ressenti de l’autre côté. Ils m’ont aimé ». Il a aussi tissé ce lien avec la Roma et ses fans, dont il dit qu’il sera difficile de se détacher le moment venu.