Mort d’Hamed Bakayoko: Des élèves descendent dans la rue et ferment les écoles
La ville natale d’Hamed Bakayoko, Séguéla, est secouée par des violences. Des partisans de l’ancien premier ministre et des élèves s’adonnent à des actes de vandalismes que dénoncent le président de l’Assemblée nationale, originaire de la même ville.
Le soufflet n’est pas encore retombé à Séguéla, ville natale d’Hamed Bakayoko. La mort de l’ancien premier ministre ivoirien continue de cristalliser des tensions dans la ville. Depuis la nuit du 10 mars, des individus ont vandalisé des biens publics et privés. Ils manifestaient ainsi leur désarroi devant l’inéluctable.
A leur suite, le 11 mars, des élèves ont commencé à manifester. Petit à petit, leur mouvement a pris de l’ampleur et s’est propagé dans toute la ville. A en croire une source sur place, ils sont partis du lycée moderne Dominique Ouattara. Dans leur progression, ils ont délogé et leurs camarades du public et ceux du privé.
Les cours sont arrêtés à Séguéla et les élèves ne veulent pas entendre raison pour l’instant. Face à cette situation, Amadou Soumahoro, cadre de la région et président de l’Assemblée nationale, a produit un communiqué pour dénoncer ces violences.
« Je condamne vivement ces actes qui n’honorent en rien la mémoire de l’illustre disparu », clame Amadou Soumahoro qui a appelé les jeunes « au calme et à la sérénité ».