Monde: les réalités du trafic humain, un mal silencieux mais dévastateur
Un film « Human Trafficking » basé sur des faits réels, relate l’histoire de plusieurs jeunes femmes à travers le monde qui, pensant qu’elles deviendraient des mannequins ou qu’elles avaient rencontré l’homme de leur vie. Ce long métrage dénonce une association de trafiquants américains qui commercialise les femmes et enfants dans plusieurs pays du monde.
Qu’est ce que le trafic humain ?
Le terme le plus exact est la traite des êtres humains. En effet, c’est l’appellation juridique de ce phénomène.
Le terme « traite des êtres humains » regroupe plusieurs formes d’exploitations des êtres humains. Parmi les plus courantes, on peut citer la prostitution, l’esclavage et le travail forcé. A cela, on peut aussi ajouter le prélèvement d’organes et la mendicité forcée.
Qui sont les victimes ?
Les principales victimes de la traite des êtres humains sont les femmes et les enfants en raison de leur vulnérabilité et de leur naïveté. Des femmes pensant avoir trouvé leur prince charmant ou encore des jeunes filles qui veulent percer dans la mode.
Ensuite, les personnes dans les pays défavorisés sont les plus sujettes à ce trafic. En effet, le facteur le plus important dans cette activité est la pauvreté et l’aspiration à une meilleure qualité de vie.
La lutte contre la traite des êtres humains.
La communauté internationale pour lutter contre cette pratique déshonorante à l’égard du genre humain mène depuis plusieurs années des actions. Le 30 juillet est proclamée « Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains ». Ensuite, le 4 mars, c’est la Journée internationale de lutte contre l’exploitation s3xuelle.
Après la drogue et la vente des armes, la traite des êtres humains est le troisième commerce illégal le plus rentable au monde. Cette activité ne cesse de s’accroître au fil des années.
Le trafic humain en chiffres
Selon l’ONU, le trafic humain rapporterait plus de 32 milliards de dollars par an.
Ensuite, les femmes et les jeunes filles représentent 80% des victimes et les enfants entre 15 et 20 %.
Puis, selon les derniers chiffres recueillis, ce sont plus 2,45 millions de personnes à travers le monde qui sont victimes de ce commerce illégal dont 800 000 sont victimes de la traite transfrontalière.
Enfin, tous les continents sont touchés par ce commerce illégal. Les pays de provenance des victimes sont en général les pays défavorisés avec une prédominance pour les pays asiatiques et ceux de l’Europe de l’Est comme l’Ukraine, la Bosnie, etc. En Afrique, le Nigeria, s’illustre négativement dans ce commerce avec près de 37 500 personnes qui ont débarqué sur les côtes italiennes en 2016 selon l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations). Cependant, les grandes nations ne sont pas épargnées. Elles sont bien souvent les destinations finales ou encore des lieux de transit.