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Mali: les ministres du gouvernement apprennent à tirer au pistolet automatique

Au Mali, les ministres du gouvernement actuel se préparent-ils à l’autodéfense? Selon les informations, les ministres maliens apprennent à tirer au pistolet automatique. C’était dans un exercice qui s’est déroulé sur le champ de tirs de l’Ecole nationale de la police. L’information émane du journal Info Matin paru le 7 mars dernier.

Dans sa parution, le journal montre des clichés des ministres  qui sont en gilet pare-balles, pistolet entre les mains, en position de tirs.

Mali: les ministres du gouvernement  apprennent à tirer au pistolet automatique

« Exercice de tirs : La comédie gouvernementale de mauvais goût. Qu’est-ce qu’ils veulent prouver? », titre Info Matin à sa Une. Les images de l’exercice de tirs ont fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Selon Info Matin, « ce fait suscite des interrogations et même des inquiétudes au niveau des populations, car le fait donne l’impression que le gouvernement cache quelque chose au peuple ». Et le journal de se demander s’il y a péril en la demeure pour que les ministres éprouvent subitement le besoin d’apprendre à tirer.

L’exercice de tirs des ministres fait dire au confrère malien que c’est un fait grave, car rien ne l’explique.  « C’est un scandale », dixit le journal qui renseigne que, lors de l’exercice, (…),  on « découvre que le pistolet automatique du garde d’un ministre ne tirait pas, et il a fallu le démonter pour le défaire de sa rouille qui avait grippé l’intérieur de l’arme. A mauvais soldat, mauvaise arme! ».

A en croire le journal, si le gouvernement apprend aux ministres à se protéger et à s’auto- défendre, le mieux, c’est d’instituer  le service militaire obligatoire des moins de cinquante ans et de donner l’alerte maximum.

Rappelons que la situation sécuritaire au Mali est préoccupante. Les terroristes sévissent à tel point que ce sont des populations civiles qui en font les frais. L’on se souvient encore de l’attaque terroriste, dans la matinée du dimanche 05 mars 2017, qui a visé le poste de sécurité de Boulékéssi, situé au sud-est de Hombori.

Selon un communiqué du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le bilan de l’attaque du poste de sécurité de Boulékéssi « fait état de onze (11) morts dont le brave Commandant du détachement et cinq blessés».

Yao Junior L

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