Microsoft et Ecobank Transnational Incorporated signent un accord visant à accompagner les efforts des gouvernements pour moderniser et élever les standards des grandes villes du continent grâce à des solutions numériques de pointe.
Par cet accord, les deux sociétés entendent moderniser différents secteurs qui auront l’impact le plus immédiat et le plus important pour les pays africains. L’accord vise à digitaliser des services des villes africaines comme les décaissements de bourses et les frais de scolarité dans le secteur de l’éducation ; la collecte des taxes par les municipalités auprès des vendeurs du marché et des petites boutiques ; les règlements des licences pour les véhicules et des permis de conduire ainsi que les e-visas et les e-passeports.
Un soutien sera apporté via cet accord en vue de la mise en œuvre d’un programme complet d’e-compétences et d’alphabétisation digitale. Des domaines jugés clés tels que, l’enregistrement des terrains et le recouvrement des droits dans les services municipaux et hospitaliers devraient faire l’objet d’une modernisation considérable.
La collaboration résulte de la pression croissante sur les villes africaines due à l’urbanisation et à la nécessité de fournir des services qui assureront un environnement plus sain et plus sûr, de manière ouverte et durable.
Selon Amr Kamel, directeur général de Microsoft, en signant cet accord, l’objectif est d’aider les sociétés à se transformer numériquement, du consommateur à l’ensemble des services gouvernementaux.
« Toute nation correctement soutenue par la technologie peut se transformer en un écosystème intelligent, capable de s’engager avec ses citoyens, d’autonomiser les employés et optimiser les opérations pour améliorer considérablement leur vie », fait savoir M Amr Kamel.
Faire le chemin ensemble avec Microsoft, Ecobank ne trouve aucun inconvénient. C’est ce que semble dire le directeur général du groupe Ecobank, Ade Ayeyemi
« Microsoft est une marque mondialement reconnue. Nous sommes heureux de nous associer à Microsoft pour aller plus vite sur notre stratégie de transformation numérique, dont le principal objectif est d’accroître l’inclusion financière en Afrique »
Rappelons que, dans les années 80, pour pallier le manque de banques commerciales privées gérant des capitaux privés, la Fédération des Chambres de Commerce de l’Afrique de l’Ouest décide de créer une banque privée africaine. Elle crée la société Ecopromotions S.A en août 1984 pour en générer le capital de départ.
À la suite d’études de marché positives, le 3 octobre 1985, le premier holding de banque africain Ecobank Transnational Incorporated (ETI) voit le jour au Togo. Il est à la tête d’un capital de 100 millions de dollars.
Yao Junior L
