Michelle Obama de nouveau victime d’un tweet raciste, les responsables sanctionnées…Explications !
La première dame des Etats-unis, est de nouveau à la Une de plusieurs tabloïds américains. La raison ? Elle vient d’essuyer une nouvelle attaque à caractère raciste de la part d’une directrice d’une association, sur le réseau social facebook.
Cette dernière, du nom de Pamela Ramsey Taylor, directrice du Clay County Development Corp – organisme à but non lucratif dédié au développement du comté de Clay, a osé comparer Michelle Obama à un singe.
« Cela va être si rafraîchissant d’avoir de nouveau une Première dame classe, belle et digne à la Maison Blanche. J’en ai marre de voir un singe en talons », avait écrit sur sa page Facebook Pamela Ramsey Taylor, une Américaine ouvertement pro-Trump. Plus grave encore, cette publication a été likée et appréciée par la maire d’une ville de cet Etat, Berverly Whalin, « Tu as ensoleillé ma journée Pam », écrit-elle sur Facebook -dans un commentaire supprimé depuis- en réponse au post xénophobe.
Il faut préciser que ce n’est pas la première fois que Michelle Obama est victime d’attaques racistes. En août dernier, Jane Wood Allen, éducatrice à l’école élémentaire Chestatee à Gainesville en Géorgie, avait été licenciée suite à des commentaires racistes publiés sur Facebook. Elle avait traité la première dame américaine de gorille.
Ce tweet a provoqué de vives réactions sur la toile, du coup l’élue a été contrainte de démissionner dans une lettre envoyée mardi. « Je n’avais pas du tout l’intention d’être raciste dans mon commentaire. J’indiquais que ma journée était ensoleillée car il y avait du changement à la Maison blanche. Je suis sincèrement désolée pour le ressentiment que cela a causé. Ceux qui me connaissaient savent que je ne suis nullement raciste », s’est-elle justifié dans un communiqué transmis au Washington Post.
Pamela Taylor, à l’origine du commentaire raciste, a, elle, été licenciée dès lundi. Une pétition en ligne, qui réclamait le départ des deux protagonistes, avait récolté plus de 170 000 signatures.
« Ces mots et ces actions ne représentent pas les valeurs de la Virginie de l’Ouest. Nous allons continuer de nous battre pour un Etat qui intègre tout le monde, qui ne divise pas, et pour y créer un territoire où tout le monde se sentirait en sécurité, bienvenu et protégé », ont écrit les démocrates locaux.