Même avec les moyens limités, on peut organiser un beau mariage
Voici un couple assez original. Visiblement, le couple a les moyens limités et l’une des preuves qui atteste cela, c’est qu’il n’a pas pu s’offrir une voiture pour se rendre au centre d’Etat-civil au Mali pour officialiser son union, le week-end dernier.
En lieu et place de la voiture, le couple s’est plutôt offert un tricycle comme moyen de locomotion. Il faut dire qu’on n’a pas souvent eu l’habitude de voir des couples prendre de telles initiatives.
Ce qu’on a l’habitude d’observer, c’est des couples qui louent des voitures ou en empruntent chez un membre de la famille pour se déplacer vers la mairie. Tel n’a pas été le cas pour ce couple. A en croire les sources, leur entourage et leur proche n’en disposaient pas. Et cela n’a pas constitué un véritable obstacle pour se déplacer vers la mairie.
Le couple s’est organisé avec les moyens de bord pour aller à la mairie. Le tricycle étant le seul moyen de locomotion à sa disposition, il s’en est servi royalement pour effectuer le déplacement. On voit clairement que dans ce couple, le plus important c’est l’union dans l’amour, peu importe les moyens.
Le plus curieux dans ce mode de fonctionnement, c’est que la femme du marié se montre très heureuse assise dans ce tricycle pour se rendre à la mairie, pour célébrer un événement aussi historique de sa vie. Elle est épanouie et semble ne pas envier celles qui montent dans les voitures de luxe pour de tels événements.
Combien de femmes peuvent-elles accepter de monter dans un tricycle comme moyen de locomotion pour se rendre à la mairie? Quelle est la femme qui ne se sentirait pas diminuée et couverte de honte s’il fallait qu’elle le fasse. Les hommes encore peuvent surmonter certains complexes mais cela peut-il aussi être le cas chez toutes les femmes?
Dans la démarche de ce couple, il y a des leçons à retenir: la démarche de ce couple transmet une grande leçon de vie, celle d’accepter notre condition, de s’organiser avec le peu de moyens dont on dispose, et surtout de ne pas être complexé devant ceux qui en ont plus que nous, de se réjouir du peu que l’on possède sans toutefois envier le riche.