Médias: L’Union Africaine forme les journalistes sur le développement des Infrastructures
Des journalistes issus de différents pays africains sont réunis depuis ce lundi 5 novembre dans la capitale Éthiopienne, Addis Abeba. Invités par de la Commission de l’Union Africaine, ces journalistes vont être formés aux outils et techniques de collecte de l’information. Cette formation vise à outiller les hommes de médias sur les moyens de promouvoir les infrastructures sur le continent.
Après la première édition de cet atelier qui s’est tenue à Abidjan, en décembre 2017, les journalistes africains sont réunis à nouveau, à Addis Abeba, du 5 au 8 novembre. La Commission Infrastructures de l’Union Africaine entend, par cette importante formation, permettre aux journalistes d’avoir plus facilement accès aux informations relatives au développement des infrastructures sur le continent.
Une vingtaines de journalistes en provenance du Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Zimbabwe, Malawi etc, vont pendant cinq jours, bénéficier d’enseignements sur les techniques de reportage, l’usage des réseaux sociaux et la place qu’ils occupent dans notre monde. Tous les participants sont membres du Réseau des journalistes pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Sous la coordination de Sophia Nesri, Analyste Information du PIDA, à la Commission Infrastructures et Energie de l’Union africaine, les organisateurs espèrent à terme, disposer d’un réseau de journalistes plus efficace dans la collecte et le traitement des informations et accroître leurs connaissances des réseaux sociaux et des opportunités qu’ils offrent.
M. Laban Cliff, professionnel des médias et chercheur, est l’animateur principal de cette formation.
Outre ces cours, les journalistes pourront s’imprégner de l’état d’avancement de certains projets d’infrastructures retenus par le PIDA, dont le Grand Barrage de la Renaissance Ethiopienne.
« De tels ateliers sont importants pour les journalistes que nous sommes », a répondu Josep Kapo, journaliste présent à cette formation, à Afrikmag. « J’ai beaucoup appris aujourd’hui, et j’imagine ce qu’il en sera pendant les autres jours ».
Même son de cloche pour Grégoire Bazié, journaliste burkinabè « C’est avec un réel plaisir que je suis à cet atelier pour être à la page dans le traitement de l’information. Les choses vont vite, et nous avons besoin d’outils plus adaptés pour répondre à la demande du public ». « C’est une occasion pour nous de mettre à niveau nos connaissances et de travailler de manière plus professionnelle » a déclaré le confrère au reporter d’Afrikmag présent dans la capitale éthiopienne.
Hartman N’CHO
Photo: Afrikmag