Afrique

Marine Le Pen aux Africains « Vous n’êtes pas les bienvenus,on ne peut plus vous accueillir »

 

Après la fameuse déclaration à caractère raciste de Nicolas Sarkozy « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » , c’est au tour de Marine le Pen d’exprimer sa Xénophobie.

« Nous devons secourir les gens en mer, afin qu’ils ne meurent pas. Mais nous devons les ramener à leur port de départ »,

a déclaré La candidate aux élections présidentielles françaises de 2017 lors d’un meeting en banlieue parisienne.

« Si nous le faisons pendant plusieurs semaines d’affilée, plus personne ne paiera à risquer sa vie en traversant la Méditerranée », poursuit-elle.

Agée de 46 ans, le Pen, dont les sondages  laissent croire qu’elle pourrait atteindre le deuxième tour, a martelé  l’engagement de son parti à la lutte contre l’immigration clandestine africaine.

Ce 22 juin 2015, réagissant sur la grande opération de surveillance côtière lancée par l’Union Européenne, elle a traité les patrouilles navales italiennes de complices des trafiquants de migrants attirés par « générosité providentielle » de la France, en les accueillant en Sicile : « On ne devrait pas les accueillir en Europe », ajoute –t-elle.

Vous n’êtes plus les bienvenus

Marine Le Pen qui fait de l’immigration son cheval de bataille, déclare sans vergogne :

« Si les migrants viennent dans notre pays aujourd’hui, c’est parce que la France est l’un des pays les plus attractifs. Elle propose un hébergement, de la nourriture, la scolarisation, la santé et tout cela gratuitement », avant d’enchaîner :

« Nous n’avons plus les moyens. Nous devons envoyer un signal fort: nous ne pouvons plus vous accueillir, nous n’avons plus les moyens, nous avons 7 millions de chômeurs et 9 millions de personnes pauvres, c’est terminé maintenant » .

Ainsi, après Sarkozy qui a comparé la venue d’Africains en France à «une fuite d’eau », Marine Le Pen a laissé entendre que le fait de renvoyer les bateaux d’immigrants fuyant la guerre et l’insécurité, avec des femmes et des bébés à bord, est « un principe de liberté » :

« Nous devons reprendre le contrôle de notre frontière», dit-elle. « Voilà un principe de la liberté des citoyens: choisir qui peut venir dans notre pays, qui peut y rester et de définir les conditions pour les accueillir », termine-t-elle.

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