Le vice-président de la Guinée Equatoriale est le premier leader africain à prendre publiquement position pour le président russe Vladimir Poutine. Après que ce dernier s’est vu décerné un mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale, Teodorin Obiang Nguema décide que son pays n’appliquera guère ce mandat. mieux, il invite le président Poutine à se rendre en Guinée-Equatoriale quand il le veut.
Teodorin Obiang Nguema rit de la décision de la CPI d’émettre un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. Pour lui, la Cour Pénale Internationale a perdu toute crédibilité depuis des lustres. Il raille donc le fait que ce soit par exemple, les Etats-Unis, un pays qui ne reconnait pas cette organisation qui se réjouit de qu’un mandat a été lancé contre Poutine.
« La crédibilité du CPI est compromise, à la fois en raison de ses antécédents et de ses actions actuelles, et elle ne pourra être récupérée que lorsqu’elle prouvera qu’elle est capable d’agir sans ingérence extérieure. En 2018, les États-Unis ont menacé le CPI et l’ont qualifié de « Coupe kangourou », qui ne répond pas aux normes internationales de justice. Seulement parce qu’ils a été sommés de répondre de leurs actes en Syrie et en Afghanistan. Et il est curieux qu’ils supportent maintenant la même CPI pour poursuivre Vladimir Poutine. », dénonce le vice-président Obiang Nguema.
Rappelant que son pays ne reconnait pas aussi la CPI, Teodorin Obiang Nguema assure qu’en conséquence, la Guinée-Equatoriale n’appliquera pas ce mandat. «Notre pays n’est pas membre de la CPI, et n’est pas obligé de respecter ses règles. Le président Vladimir Poutine est le bienvenu en Guinée équatoriale, et sera reçu avec les honneurs s’il décide de nous rendre visite», a déclaré le vice-président équato-guinéen. Hier, il a commenté cette décision en arguant que la CPI est en fait un instrument des pouvoirs impérialistes qui l’utilisent à leurs fins.