Le vendredi 5 juin 2020, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés à la place de l’Indépendance de Bamako pour exiger le départ du Président Ibrahim Boubakar Keita.
Sur invitation de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahamoud Dicko (Cmas), d’Espoir Mali Koura (EMK) et du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), les maliens sont sortis massivement pour réclamer le départ du d’IBK. Les manifestants ont réclamé un nouveau Mali.
Pendant les manifestations, les responsables du Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali ont indiqué ceci : « le Mali, jadis envié, écouté et respecté aussi bien en Afrique qu’à travers le monde entier, est en passe de devenir la risée des autres nations, tant il est aujourd’hui ballotté et humilié, à cause d’une gouvernance chaotique ». Cette organisation indique que la gouvernance du pouvoir en place est chaotique et calamiteuse.
Avant la manifestation du vendredi, les trois organisations ce sont rencontrées pour penser la situation que traverse actuellement le pays.
Parlant des maux qui minent le pays, le Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali a déploré « l’abandon des forces armées et de sécurité ; la détérioration sans précédent des services sociaux de base comme l’éducation, la santé, l’électricité, l’eau, les infrastructures routières ; la paupérisation croissante des populations laborieuses ; des atteintes récurrentes aux valeurs et principes de la République et l’impasse d’une voie électorale désormais hypothéquée ».
Poursuivants, les leaders de la manifestation ont indiqué que IBK piétine les principes constitutionnels et démocratiques du Mali. « Il s’est illustré par la tenue d’élections injustes, opaques et inéquitables enlevant ainsi toute crédibilité au processus électoral », ont déclaré les trois organisations dans un communiqué conjoint.
Avant de clore la manifestation, les leaders des trois mouvements ont invité la diaspora à faire un bloc contre le régime actuel pour le départ d’IBK.