Le Premier ministre du Mali, Choguel Maiga est fier de la résistance de son pays face aux sanctions de la CEDEAO. Lors d’une rencontre avec les entreprises et les douanes maliennes, Choguel Maïga a chargé Alassane Ouattara, la CEDEAO, la France et tous ceux qui ont pensé que son pays s’effondrerait du jour au lendemain après l’embargo. Une saillie sans concession comme il en raffole.
Des oiseaux de mauvais augure avait prédit que notre pays allait être asphyxié en 10 jours. Echec « , a lancé Choguel Maïga devant les douaniers et les entreprises maliennes. « Comme vous le savez, notre pays se trouve à la croisée des chemins aujourd’hui. Confronté à une crise multiforme qui rappelle à chaque Malienne et à chaque Malien la nécessité de compter d’abord sur nos forces, sur le génie créateur du peuple malien afin d’assurer la continuité de l’État et créer les conditions de son développement, du recouvrement de son unité, de sa souveraineté, de son Indépendance », a affirmé M. Maiga.
La CEDEAO, emmenée par Alassane Ouattara, a imposé des sanctions au Mali, allant jusqu’à mettre en place un embargo. Ces sanctions devraient amener les autorités maliennes à suivre les recommandations de la CEDEAO. Qui veut un chronogramme indiquant clairement la date des futures élections au Mali. En face, la junte estime que le Mali n’a pas de problème électoral, mais sécuritaire. Elle demande donc un peu de temps pour en finir avec les terroristes et passer ensuite aux élections.
Le Premier Ministre Choguel Maiga pense que les sanctions contre le Mali doivent renforcer l’unité nationale. Ces sanctions croit-il doivent aussi stimuler le génie créateur des Maliens. Car en face, il y a certes la CEDEAO, mais aussi la France et certains pays de l’Union européenne qui tentent d’étouffer économiquement un pays qui veut prendre son destin en main comme tout Etat souverain.
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