Mauvais temps pour le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ou IBK. Boudé par sa population qui lui exige la démission, l’homme fait face à une pression sans précédent.
Au Mali, le président Ibrahim Boubacar Keita est loin d’être tranquille. Depuis le 05 juin 2020, un mouvement guidé par l’imam Mahmoud Dicko réclame sa démission. Et c’est à travers des manifestations dans les rues de Bamako que le mouvement s’exprime. Les dernières en date ont fait une dizaine de morts et, de nombreuses institutions ont été saccagées, selon la presse locale.
Dans cette période de troubles et d’incertitudes pour le chef de l’Etat malien, le bruit court au sujet d’une certaine action menée par son homologue guinéen, Alpha Condé. Ce dernier aurait envoyé des militaires au Mali par la frontière de Kourémalé.
La polémique enfle depuis. Mais ce lundi 13 juillet 2020, le ministère guinéen de la Défense à travers sa Direction en charge des relations extérieures a apporté des précisions.
« La Guinée n’a pas besoin de déployer en cachette des soldats supplémentaires au Mali. Elle est présente en permanence sur ce terrain depuis… 2013 avec d’abord une compagnie de 145 soldats (dispositif Nimba) puis à partir de 2015 avec un bataillon (opération Gangan) de 850 combattants surentraînés et suffisamment équipés. Sous bannière des Nations-Unies », a déclaré Aladji Cellou Camara, porte-parole du ministère de la Défense.
A supposer que cela avait été le cas, ne dit-on pas que c’est en période difficile qu’on reconnait ses vrais amis ? Pour sûr, cette rumeur aura expressément mis la puce à l’oreille de l’homme fort de la Guinée. On attend de voir sa réaction…
