Plusieurs jours après les accusations de Sonia Souid, Noël Le Graët est une nouvelle fois visé par un témoignage accablant qui vient cette fois-ci d’une ancienne collaboratrice. Elle s’est confiée dans les colonnes de Presse Océan.
Suspendu de ses fonctions de président par le comité exécutif de la Fédération française de football, Noël Le Graët continue de faire la Une des journaux français. Après le témoignage de l’agente de sportifs, Sonia Souid, c’est au tour d’une ancienne collaboratrice de l’homme de faire des révélations assez accablantes.
Le cauchemar du président de la FFF a débuté depuis ses propos déplacés envers le Ballon d’Or 1998, Zinédine Zidane, il y a de cela quelques semaines. A suivi le scandale de harcèlement sexuel sur la personne de Sonia Souid, une célèbre agente de joueurs. Un témoignage qu’elle a accepté de rendre au micro de BFM TV.
Alors que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour ce fait, la suite du signalement pour « outrage sexiste », le patron de la 3F se retrouve face à un autre témoignage d’une ancienne collaboratrice qui a choisi de ne pas dévoiler son identité.
Aujourd’hui installée en Loire-Atlantique, elle a fait part de ses souvenirs lorsqu’elle travaillait dans les locaux de la société du Breton à Guingamp. « Combien de fois m’a-t-il dit : tu dois être une chaude. Il n’y a pas de mal à se faire du bien… Il ne pense qu’en dessous de la ceinture », explique-t-elle.
« L’alcool le désinhibait. On disait entre nous que c’était un chasseur, qu’il était malade du zigouigoui. Il perdait le sens de la dignité. Quand je lui résistais, il me faisait vivre un enfer et cherchait la petite bête ».
Pour elle, l’homme de 81 ans se permettait toute cette indécence parce qu’il se croyait intouchable. « On le voyait serrer la louche au président de la République. Jamais je n’aurais fait le poids face à lui. Surtout que la parole n’était pas libérée à l’époque ».
Avant les conclusions de cette enquête, celles de l’audit ministériel seront rendues le 30 janvier matin. Le rapport final sera rendu public à la mi-février.