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Sénégal : Macky Sall pense finalement qu »’il faut respecter Yahya Jammeh et lui parler »

Le président Macky Sall a-t-il changé de position dans le dossier gambien ? Tout porte à le croire. Sur le plateau de France24, le président du Sénégal n’est pas allé loin pour revoir sa position ferme suite au revirement de Yahya Jammeh, vaincu aux urnes par son opposant, Adama Barrow.

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Sénégal : Macky Sall pense finalement qu''’il faut respecter Yahya Jammeh et lui parler''

Selon nos confrères de sanslimitesn, Macky Sall a laissé entendre sur France24 ce qui suit : »on doit respecter Yahya Jammeh et lui parler, l’accompagner dans le passage du témoin ». Macky Sall a expliqué que, seul le dialogue pourra faire entendre raison à Yahya Jammeh.

Sénégal : Macky Sall pense finalement qu''’il faut respecter Yahya Jammeh et lui parler''

« Si nous engageons l’épreuve de force, il est clair que les conséquences sont beaucoup plus dramatiques. Il faut dialoguer et trouver une porte de sortie qui le protège. Je suis pour le dialogue pour qu’on lui permette de partir tranquillement. Le recours à la force est une étape ultime », a laissé entendre M Macky Sall. Ajoutant qu’il ne pense pas qu’il soit raisonnable pour le Président Jammeh et ses alliés d’engager l’épreuve de force.

Sénégal : Macky Sall pense finalement qu''’il faut respecter Yahya Jammeh et lui parler''

« Il faut respecter aussi le Président Jammeh et lui parler. Il a reconnu sa défaite, il doit passer le témoin. Et on doit l’accompagner dans ce passage de témoins. Je suis convaincu que le dialogue permettra avant le 17 janvier de lui faire entendre raison », souligne le président du Sénégal.

Un Hebdo français avait déjà écrit que, Macky Sall a envoyé une dizaine de gardes du corps à l’opposant Barrow. L’information a fait le tour des médias. Mais, la GIGN du Sénégal a démenti précisant qu’aucun de ses éléments n’est dépêché pour assurer la sécurité de qui que ce soit.

Au lendemain du volte face de Jammeh et son parti qui ont fait recours à la Cour constitutionnelle pour exiger de nouvelles élections, la Cédeao a dépêché quatre chefs d’état pour convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir. Mais, la médiation a buté sur le non de Jammeh.

Yao Junior L

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