Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a récemment annoncé qu’il ne se présenterait pas pour un second mandat.
Cette déclaration, faite jeudi, au lendemain d’un Conseil des ministres, a surpris la scène politique de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Élu en 2020, M. Embalo a traversé un premier mandat marqué par des tensions politiques et des défis sécuritaires. Sa victoire électorale avait été fortement contestée par l’opposition, créant un climat de division au sein de la classe politique guinéenne.
Trois ans après son élection, Embalo a également fait face à une tentative de coup d’État, qu’il affirme avoir déjouée. Cet événement a mis en lumière la fragilité des institutions démocratiques de la Guinée-Bissau, un pays qui a souvent été le théâtre de troubles politiques depuis son indépendance en 1973.
L’annonce de M. Embalo de ne pas briguer un second mandat est d’autant plus significative qu’un président en Guinée-Bissau a le droit de se présenter pour deux mandats de cinq ans. Selon le président, sa décision a été largement influencée par son épouse, qui l’a encouragé à ne pas poursuivre une carrière politique au-delà de son premier mandat et qu’il respectait les conseils de cette dernière.
Il a par ailleurs déclaré que son successeur ne serait pas Pereira ni deux autres hommes politiques de l’opposition, Braima Camara et Nuno Gomes Na Bian, sans donner plus de détails ni nommer de successeur.
