C’est une nouvelle qui ne fera pas plaisir à la Commission de l’Union Africaine. L’institution Africaine sur qui pesaient des soupçons de harcèlement sexuel, a finalement reconnu les faits.
Selon un communiqué rendu public, l’Union Africaine fait part de son intention de « renforcer sa politique de tolérance zéro » et d’instituer une « politique globale de lutte contre le harcèlement sexuel qui protège les victimes et punisse sévèrement les auteurs », rapporte Jeune Afrique.
Cette décision fait suite aux résultats d’un comité chargé d’enquêter sur des allégations de harcèlement sexuel à l’Union Africaine. Des pratiques de « sexe contre travail » auraient cours au sein de l’institution.
L’Union Africaine a reconnu que « des incidents de harcèlement sexuel existent au sein de la Commission », selon les conclusions d’un comité chargé d’une enquête interne après des accusations parvenues par lettre anonyme, écrit JA.
44 cas de harcèlement sexuel présumé ont été identifiés par le comité qui a mené une enquête interne. « Le comité est arrivé à la conclusion que le harcèlement sexuel est pratiqué »
« Les éléments de preuve présentés laissent penser que cette forme de harcèlement est pratiquée par des responsables à l’encontre d’employées de sexe féminin placées sous leurs ordres, notamment, mais pas exclusivement, lors de missions à caractère officiel à l’extérieur du lieu de travail »
« les employés à contrat déterminé, les bénévoles et les stagiaires », en faisant aux jeunes femmes « des promesses crédibles de contrats », rapporte Jeune Afrique, qui cite les notes du rapport établi par le comité.
Une situation qui pourrait nuire à l’image de l’institution, qui, ces dernières années, a fourni de nombreux efforts pour plus de justice et de développement sur le continent.
Hartman N’CHO
Image: afrique Connection
