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L'ONU recommande aux pays touchés par le virus Zika, d'autoriser la contraception et l'avortement

Soupçonné de créer des malformations congénitales l’ONU a exhorté vendredi les pays touchés par le virus Zika, d’accepter l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement. Cette demande vise en particulier les Etats d’Amérique du Sud, dont la majorité n’autorise ni l’avortement, ni la pilule contraceptive, et qui paradoxalement ont sensibilisé les femmes d’éviter de tomber enceinte à cause des séquelles causé par Zika. « Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d’empêcher la grossesse », a déploré devant la presse la porte-parole Cecile Pouilly.
En effet, ce virus est soupçonné d’être à l’origine de l’apparition de microcéphalies, une malformation congénitale dont souffrent les enfants nés avec un cerveau anormalement petit. Au vue de ce risque, l’OMS a décrété le 2 février dernier,  une « urgence de santé publique de portée internationale ». Soulignons que ce virus se multiplie de manière exceptionnelle en Amérique latine a travers le moustique Aedes aegypti, mais les Etats-Unis ont eu un cas de transmission par voie s*xuelle, au Texas.
Mais le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-commissaire de l’ONU pense cette mesure n’aura aucun effet dans les pays qui proscrivent ou limitent strictement l’accès aux méthodes de planning familial, notamment la contraception ou l’avortement.

« Le conseil adressé aux femmes de retarder la grossesse ignore le fait que beaucoup d’entre elles n’ont tout simplement pas le pouvoir de décider si ou quand elles veulent tomber enceinte dans un environnement où la violence sexuelle est monnaie courante »,

a mentionné M. Zeid dans un communiqué.
Par contre,  Le responsable a exhorté les dirigeants de ces pays à

« s’assurer que les femmes, les hommes et les adolescents ont accès à des services et des informations de qualité sur la santé et la reproduction, sans discrimination ». Ceci permet, à mentionner le Haut-commissariat, le droit à la contraception, aux soins maternels et à l’avortement dans un environnement sécurisé. « Les lois et les politiques qui restreignent l’accès à ces services doivent être révisées en urgence conformément aux obligations en matière de droits de l’homme, afin de garantir à tous le droit à la santé », a exhorté M. Zeid.

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Source : http://seneweb.com/

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