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Londres: Incroyable, 21 minutes pour détecter le Vih à l’aide d’une clé USB

Plus besoin d’aller dans un centre de dépistage pour se faire dépister. A l’aide d’un dispositif fonctionnant comme une clé USB, il est possible de détecter le Vih, et cela dure seulement  21 minutes.

C’est une révolution très importante à mettre à l’actif des chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres. Ces derniers viennent de créer  une clé USB permettant de faire le dépistage en 21 minutes avec une goutte de sang.

Londres: Incroyable, 21 minutes pour détecter le Vih à l’aide d’une clé USB

Pour ce faire, la goutte de sang est déposée sur une petite bande prévue à cet effet à une extrémité de la clé. La quantité du virus du Sida peut être analysée aussi simplement qu’on connecte son téléphone ou n’importe quel appareil au port USB de son ordinateur.

Comment est-ce possible ? Une fois insérée dans l’ordinateur, un smartphone ou une tablette, la clé USB envoie un signal électrique qui est lisible par l’appareil électronique.

« Cette technologie devrait permettre aux patients de surveiller leur traitement contre le Sida en vérifiant la quantité du virus dans leur sang. Chez certains malades du Sida, il arrive que le virus développe une résistance aux traitements anti-rétroviraux (ARV) . Cette clé USB pourrait ainsi être un moyen de détecter une augmentation éventuelle du virus dans le sang », fait savoir les chercheurs.

Les informations font état de ce que, les  tests menés avec cette clé USB sur 991 échantillons de sang affectés par le virus du VIH ont donné 95 % d’efficacité. A cause de son succès, les chercheurs ne comptent pas s’arrêter là, puisqu’ils envisagent d’élargir le spectre des virus dépistés par la clé USB intelligente. Celle-ci pourrait par exemple détecter le virus de l’hépatite.

Selon les chercheurs, la clé USB a beaucoup d’avantages notamment: sa rapidité de détecter en quelques minutes alors que tel n’est pas le cas dans les tests de dépistage.

« Surveiller la charge virale est cruciale dans le succès du traitement anti-rétroviral », explique le Dr Graham Cooke, du département de médecine à l’Imperial College, dans la revue Drug target.

A en croire, Dr Graham Cooke, la technologie mise au point pourra servir bientôt aux patients séropositifs à vérifier le niveau du virus du Sida de la même façon que les diabétiques contrôlent leur glycémie .

L’Imperial College de Londres, qui a développé ce système avec la start up britannique DNA electronics, vise aussi avec cette invention les populations plus démunies du globe comme l’Afrique subsaharienne. Les travaux sont parus dans Nature.

Yao Junior L

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