La faible transmission du Covid-19 et le nombre peu élevé d’infections en Afrique restaient au cœur de la tergiversations depuis l’avènement du virus sur le continent. L’Organisation Mondial de la Santé (l’OMS) dans un communiqué explique que ce fait relève de plusieurs facteurs socio-écologiques ainsi qu’à des mesures opportunes et énergiques prises par les différents gouvernements, selon un communiqué de l’OMS.
Dans le communiqué publié le 24 septembre dernier, l’OMS indique que depuis le 20 juillet, l’Afrique a connu une baisse relative au nombre de cas de Covid-19. 77.147 nouveaux cas ont été signalés contre 131.647 au cours des quatre dernières semaines d’après le document.
Selon la Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique « La tendance à la baisse que nous avons observée en Afrique au cours des deux derniers mois est sans aucun doute une évolution positive et témoigne des mesures de santé publique énergiques et décisives prises par les gouvernements de toute la région»
Le communiqué de l’OMS révèle également un facteur social notamment une population jeune et à faible densité.
« La pandémie s’est surtout manifestée dans une tranche d’âge plus jeune et a été plus prononcée dans quelques pays, ce qui suggère que les aspects spécifiques à chaque pays déterminent le schéma de la maladie et des décès. Environ 91% des cas d’infection par le Covid-19 en Afrique subsaharienne concernent des personnes de moins de 60 ans, et plus de 80% des cas sont asymptomatiques » stipule ledit communiqué.
De ce qui est des facteurs socio-écologiques l’OMS énumère la faible densité et la mobilité de la population, le climat chaud et humide. A ce propos, Matshidiso Moeti déclarait que:
« L’Afrique n’a pas connu une propagation exponentielle du Covid-19 comme beaucoup le craignaient au départ. Mais la propagation plus lente de l’infection dans la région signifie que nous nous attendons à ce que la pandémie continue à couver pendant un certain temps, avec des flambées occasionnelles«