Le monde du football est en effervescence avec des rumeurs d’une grève potentielle, alors que les joueurs expriment leur frustration face à des calendriers de plus en plus chargés.
Avec de nouvelles compétitions et un calendrier en constante expansion, certaines des plus grandes stars du football signalent qu’elles en ont assez.
L’afflux constant de matches pèse sur les joueurs. Rodri , à l’approche d’un match de Ligue des champions , a exprimé cette inquiétude croissante.
« Si cela continue, nous n’aurons pas le choix », a déclaré Rodri , faisant allusion à une possible grève.
L’expansion de tournois comme la Ligue des Nations, la Coupe du Monde des Clubs et une Ligue des Champions prolongée a conduit à un calendrier saturé, mettant à l’épreuve la patience de l’élite du football.
Les meilleurs joueurs comme Julián Álvarez ont déjà dû faire face à des calendriers épuisants, avec 75 matches en club et en sélection la saison dernière.
Ce chiffre n’est pas inhabituel pour les footballeurs de premier plan, qui jonglent fréquemment avec environ 60 matches par an, y compris des matchs de championnat, des matchs de coupe, des compétitions de Ligue des champions et des rencontres internationales.
Ce calendrier impitoyable contribue à l’augmentation des taux de blessures et à la fatigue des joueurs.
Les joueurs sont de plus en plus frustrés
Cette frustration est partagée par de nombreux membres de la communauté du football. Jules Koundé, du FC Barcelone , a suggéré qu’une grève pourrait être nécessaire pour inciter les décideurs à agir.
Des personnalités telles que Pep Guardiola, Thibaut Courtois, Dani Carvajal et Bernardo Silva ont également exprimé leur mécontentement face aux exigences actuelles en matière de calendrier.
En revanche, certains joueurs, comme Nico Gonzalez de la Juventus , ont défendu le calendrier chargé, affirmant que les jeunes joueurs bénéficient d’un temps de jeu accru et qu’un repos et une nutrition appropriés peuvent aider à gérer la tension physique.
Le problème ne concerne pas uniquement les joueurs d’élite. De nombreux footballeurs, notamment ceux qui ne participent pas à des compétitions européennes ou internationales, ont un programme moins chargé, généralement autour de 40 matches par saison.
En Espagne, par exemple, environ 325 joueurs ne participent pas aux tournois européens, ce qui met en évidence une disparité entre les meilleurs joueurs et les autres acteurs du sport.
David Aganzo , président du syndicat des footballeurs espagnols (AFE), a critiqué l’idée de réduire les salaires des joueurs en réponse à la diminution du nombre de matchs.
Il préconise plutôt d’améliorer la structure des compétitions pour garantir que les joueurs puissent performer de manière optimale sans mettre en danger leur santé.
Le débat en cours souligne la nécessité de réévaluer les pratiques de programmation du football.
Le contraste entre les minutes jouées par les jeunes joueurs d’aujourd’hui et celles des générations passées, comme Pedri comparé à Sergio Busquets ou Jude Bellingham comparé à David Beckham , reflète l’évolution des exigences du sport.
Si la tendance actuelle se poursuit, des inquiétudes se font jour quant à l’impact à long terme sur la carrière des joueurs et sur la qualité globale du jeu.