L’homme idéal au foyer c’est celui qui rend service et non qui veut être servi tout le temps

Oscar Mbena 4 août 2016

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Dans nos sociétés subsahariennes, on n’a pas souvent l’habitude de voir les hommes aussi dévoués dans les tâches ménagères. D’après certaines ménagères, très peu d’hommes se donnent la peine d’effectuer certains travaux ménagers. Car pensent-ils, ces travaux sont réservés aux femmes.

La plupart des hommes ne sont pas souvent disposés à se soumettre à des tâches comme laver les vêtements des enfants, les couches du bébé ou encore le linge de toute la famille. « Ce sont des travaux qui avilissent l’homme, qui le font perdre une certaine autorité dans sa famille, devant les voisins et les amis », affirme un homme qui a requis l’anonymat.

Certains observateurs vont même jusqu’à affirmer que l’homme en tant que chef de famille, doit aller travailler pour subvenir aux besoins de sa famille.

Malgré qu’on ne trouve pas beaucoup d’hommes qui assurent des tâches comme celle de la lessive, il faut dire qu’il y en a quand même certains qui font l’exception. Certains hommes en Afrique aimeraient bien arborer la casquette de mari ou d’homme idéal. Et la définition que ces hommes ont du mari idéal c’est celle qui consiste pour l’homme à servir les siens et non à être servi tout le temps.

»L’homme idéal, c’est celui là qui est toujours prêt à s’occuper de sa famille », soutient Michel un ingénieur. C’est celui qui joue le rôle de la femme auprès des enfants lorsque cette dernière est absente ou lorsqu’elle est épuisée par les contraintes de la grossesse, ajoute-t-il.

C’est le cas de cet homme qui participe activement à l’épanouissement de son foyer, en jouant le rôle de la femme, vue que la femme est enceinte et essoufflée par le poids de la grossesse. Cet exemple d’homme doit inspirer beaucoup d’autres qui arguent régulièrement ne pas être concernés par certaines tâches de la maison.

Pour Sylvie, »l’on est plus à l’ère de la phallocratie, chacun doit contribuer dans les tâches conjugales pour que l’équilibre et l’épanouissement familial perdurent ».