Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le président de la République du Zimbabwe a demandé que la sanction imposée à son pays par les États-Unis prenne fin parce que les États-Unis ont montré qu’ils n’avaient pas le «droit moral de punir une autre nation».
Ses propos interviennent après que des violences aient éclaté dans le bâtiment du Capitole aux États-Unis alors que Trump refusait de concéder sa défaite à la dernière élection présidentielle américaine.
Le président zimbabwéen Mnangagwa réagissant à l’incident s’est, via sa page Twitter, ‘attaqué’ à l’administration américaine en écrivant: «L’année dernière, le président Trump a prolongé les pénibles sanctions économiques imposées au Zimbabwe, invoquant des inquiétudes concernant la démocratie au Zimbabwe. Les événements d’hier (ndlr Mercredi) ont montré que les États-Unis n’ont aucun droit moral de punir une autre nation sous prétexte de défendre la démocratie. Ces sanctions doivent prendre fin. »
Il a ajouté: «Je voudrais à nouveau féliciter le président élu @JoeBiden pour sa confirmation en tant que 46e président des États-Unis. Le Zimbabwe est, comme il l’a toujours été, prêt à travailler ensemble en tant qu’amis et partenaires avec les États-Unis pour le bénéfice de nos deux peuples. »