Après l’annonce faite par le président français Emmanuel Macron en novembre 2018 indiquant que le musée du Quai Branly à Paris renverrait au Bénin les 26 objets pillés par les forces coloniales françaises en 1892, la CEDEAO a décidé de passer à l’action.
Au terme d’une réunion qui s’est récemment ténue au Bénin, les directeurs du patrimoine culturel et des musées de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé de mettre en place un plan d’action régional pour le retour des biens culturels à leurs pays d’origine.
Dans la même perspective, les ministres de la culture de la CEDEAO se sont réunis à Cotonou pour peaufiner le plan d’action en vue de sa soumission au prochain sommet concernant la restitution des objets culturels africains logeant dans les musées en France.
C’est donc un plan d’action des pays membres de la CEDEAO qui permettra en premier lieu de ratifier la Convention d’UNIDROIT, indispensable pour créer le contexte juridique adéquat et les instruments juridiques qui permettront aux acteurs non étatiques de créer des fondations des entreprises pour soutenir le financement le retour de ces artéfacts. Il sera aussi question de préparer les lettres officielles aux pays en possession de ces artefacts afin d’informer et sensibiliser les acteurs nationaux.
Le Professeur Leopoldo Amado, Commissaire de la CEDEAO à l’Education, pense pour sa part que la Science et la Culture devraient viser à « sensibiliser notre peuple à l’importance de ces éléments et nous efforcer d’obtenir leur soutien pour assurer notre développement et notre bien-être culturel ».
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