Les homicides font plus de victimes que les conflits armés (étude)
Quelque 464 000 personnes dans le monde ont été victimes d’homicide en 2017, soit cinq fois plus que le nombre de personnes tuées dans des conflits armés au cours de la même période, ont déclaré lundi des chercheurs des Nations-Unies.
L’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a indiqué dans une étude que l’Amérique centrale est la région la plus dangereuse à vivre, avec un nombre d’homicides-ou d’homicides illégaux- qui a augmenté dans certains « points chauds » pour atteindre 62, 1 pour 100.000 personnes.
Selon les recherches mondiales sur les homicides en 2019 de l’organisation, les endroits les plus sûrs se trouvent en Asie, en Europe et en Océanie (Australie, Mélanésie, Micronésie et Polynésie) où les taux d’homicides sont en dessous de la moyenne mondiale de 6,1.
13,0 le taux d’homicides en Afrique était inférieur à celui des Amériques (17,2) qui avait le pourcentage le plus élevé en 2017 depuis le début de la collecte des données fiables en 1990, a indiqué l’ONUDC, tout en signalant d’importantes lacunes pour certains pays africains.
D’un point de vue sexospécifique, le rapport de l’ONUDC constate également que si les filles et les garçons âgés de 9ans et moins sont à peu près également représentés en termes de nombre de victimes, dans tous les autres groupes d’âge, les hommes représentent plus de 50% du bilan, selon des données provenant de 41 pays.
Sandra Kohet