Les incendies en Amazonie ont fait oublier celles de l’Afrique qui sont bien plus importants.
De l’Arctique jusqu’à la jungle amazonienne, en passant par les montagnes des Îles canaries, partout sur la planète des incendies se sont déclarés cet été dans les forêts.
Inquiets de la situation affectant le poumon de la planète qui semble partir en fumée, on oublie que le pire se produit en Afrique Une partie du berceau de l’humanité est aussi ravagée par les flammes.
Grâce à une carte interactive conçue par la NASA, on peut prendre la mesure du sinistre. Si on compare la situation entre les deux zones géographiques, on constate que les feux sont bien plus étendus en Afrique qu’en Amazonie.
Quelle en est la cause?
Il s’agit dans ce cas de la technique utilisée pour l’agriculture : le brûlis (très difficile à maîtriser) qui consiste à défricher les terres par le feu. Le phénomène est donc récurrent.
Selon l’Agence spatiale européenne (ASE), 70 % des terres brûlées sur la planète se trouvent en Afrique subsaharienne. En outre ces incendies représenteraient 25 à 35 % des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Durant le G7, il a été énormément question de la situation en Amazonie. Interrogé la veille du sommet par Konbini news, le président français Emmanuel Macron a notamment rappelé que la France était en Amazonie : « La plus grande frontière extérieure de la France, c’est entre la Guyane et le Brésil. »
Et au terme de cette rencontre entre les plus grandes puissances du monde, une aide d’urgence d’environ 17 millions d’euros a été débloquée afin d’envoyer des avions bombardiers d’eau en Amazonie.
Mais, le président français a également tenu compte de la situation en Afrique. « Nous sommes en train d’examiner la possibilité d’y lancer une initiative similaire à celle que nous venons d’annoncer pour l’Amazonie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse aujourd’hui.
source: Konbini news