Un sit-in a été organisé hier à Dakar par les étudiants de l’université Cheik-Anta Diop pour rendre un vibrant hommage aux 147 étudiants de l’université de Garissa au Kenya, innocemment tués dans un attentat terroriste orchestré dans les redoutables membres de la secte terroriste des Al Shebab.
Il faut dire que cette attitude des étudiants Sénégalais c’est la marque d’une solidarité sans réserve et le témoignage d’une profonde douleur qui les animent en cette circonstance malheureuse.
En réalité, cette grave atteinte à la vie humaine et à celle des jeunes étudiants qui représentent l’avenir de l’Afrique, ne devraient pas seulement concernée les étudiants Sénégalais, mais toute la communauté estudiantine Africaine, les chefs d’Etat Africain, la communauté scientifique Africaine et même internationale.
Mais à la surprise générale, tout se passe comme si la mort d’une centaine d’Etudiants Africains ne représente pas grand-chose pour les chefs d’Etat Africain et pour d’autres universités Africaines que celle de Cheik-Anta Diop.
La mort des étudiants de l’université de Garissa n’intéressent pas les Occidentaux, du moins c’est à peine si pour certains c’est un événement grave. On se contente tout simplement à diffuser l’information dans quelques médias. En revenge, toute l’Afrique devrait se sentir concernée. Mais, le malheureux constat est que même les Africains ne s’y intéressent pas vraiment. La mobilisation en Afrique pour condamner ce massacre est casi inexistante.
Il faut que cette marginalisation de l’Afrique par certains africains et Occidentaux s’arrête. Car l’Afrique est un grand continent qui doit être pris au sérieux et à qui mérite un énorme respect et une considération particulière.