Les Etats-Unis répondent à la provocation de la Corée du Nord…photo
Un communiqué publié le 31 Août par l’armée de l’air sud-coréenne indiquait que l’armée américaine s’est jointe à l’armée sud-coréenne pour « un exercice d’interdiction de l’espace aérien ». Les manœuvres étaient spécifiquement « destinées à répondre avec fermeté aux tirs répétés de missiles balistiques par Pyongyang et au développement de ses armes nucléaires ».
Le communiqué indique par ailleurs que cette manœuvre n’avait rien à voir avec les manœuvres militaires annuelles « Ulchi Freedom Guardian » (UFG). Cet exercice à munitions réelles s’est déroulé dans la province de Gangwon, à 150 kilomètres au sud de la zone démilitarisée (DMZ) à la frontalière entre les deux Corées. Deux bombardiers B-1B du territoire américain de Guam, dans le Pacifique, et deux chasseurs furtifs F-35B des Marines de la base d’Iwakuni, au Japon, ont pris part à l’exercice aux côtés de quatre chasseurs sud-coréens.
La communauté internationale divisée…
Même si le Conseil de sécurité de l’ONU s’est montré unanime mardi soir en condamnant le tir de missile nord-coréen, la communauté internationale reste divisée sur l’attitude qu’elle doit adopter envers la Corée du Nord. Pour Shinzo Abe, le premier ministre japonais, le tir de missile de la Corée du Nord était une « menace grave et sans précédent ». Pour cela, les Etats-unis et ses alliés doivent renforcer « la pression » sur la Corée du Nord.
Jeudi, les Etats-unis se sont accordés avec le Royaume-Uni pour réclamer une accélération du rythme des sanctions à l’encontre de Pyongyang. « Nous devons nous assurer qu’il ne s’agisse pas juste de mots, et que des actions soient prises, et la chine a un rôle particulier à jouer. Elle a de l’influence sur la Corée du Nord, et je pense que nous devons l’encourager à exercer cette influence. » a souligné Theresa May, première ministre britannique.
L’agence de presse nippone Jiji a indiqué que le Japon avec ses alliés, veulent essayer de convaincre Pékin et Moscou de ne pas s’opposer à une nouvelle résolution demandant un embargo des achats pétroliers nord-coréens.
Mais la Chine et la Russie envisagent plutôt une solution diplomatique. Elles ne sont pas prêtes à décider des nouvelles sanctions à l’égard de leur allié nord-coréen.