Les enfants de Côte d’Ivoire font un plaidoyer auprès des autorités.
Les enfants de Côte d’Ivoire soucieux de leur devenir ont adressé un mot aux autorités ivoiriennes.
Hier dans la soirée, lors de la cérémonie commémorative de la journée mondiale contre le travail des enfants, ils ont fait un plaidoyer pour grandir dans un ‘’environnement de paix et de sécurité’.
Selon la présidente du parlement des enfants, les conflits créent un environnement de précarité pour leur épanouissement.
‘’Les conflits créent un environnement de précarité pour les enfants. (…) Aidez les enfants à grandir dans la paix et la sécurité’’ a indiqué Marie Lath Akaffou, présidente du parlement des enfants de Côte d’Ivoire.
Des solutions anticipées, permettant de protéger efficacement les enfants en cas de conflit ou de catastrophe
‘’ Nous souhaitons (…) une large diffusion des textes des droits fondamentaux des enfants pour leur protection intégrale ’’ a-t-elle plaidé.
Pour le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean-Claude Kouassi, le gouvernement ivoirien s’est fixé comme objectif de mobiliser l’opinion nationale et internationale contre la menace que constitue le travail des enfants.
La Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a indiqué que le thème choisi par l’organisation internationale du travail, cette journée, invite à réfléchir ensembles, à des solutions anticipées, permettant de protéger efficacement les enfants en cas de conflit ou de catastrophe.
‘’ Les conflits et catastrophes engendrent bien souvent la dégradation des habitations et des infrastructures de base servant à la prise en charge des enfants, tels que les écoles, les cantines scolaires, les hôpitaux, ou encore les centres sociaux’’, a relevé Mme Dominique Ouattara.
Par ailleurs, des études ont montré que la pauvreté des ménages constitue la principale cause de travail des enfants en Afrique.
Une lutte engagée…
La Côte d’Ivoire qui s’inscrit dans les actions visant l’élimination des pires formes de travail des enfants dans des programmes de développement humain durable, a déjà mis sur place un projet des filets sociaux productifs, lancé depuis mars 2017, et qui consiste à octroyer pendant 3 ans, un pécule trimestriel d’un montant de 36000 F CFA non remboursable, à 5000 familles vulnérables.