Deux des personnes les plus recherchées d’Europe arrêtées en Côte d’Ivoire après 23 ans de cavale
Deux des criminels les plus recherchés de l’UE ont été arrêtés après plus de deux décennies de fuite. Ils figurent parmi les plus recherchées en Europe pour le meurtre d’un ressortissant britannique en 1996. Ils ont été arrêtés à Abidjan mercredi et jeudi, 21 novembre, a appris l’AFP de sources concordantes en Côte d’Ivoire et en Belgique.
Jean-Claude Lacote, 53 ans, et sa compagne Hilde van Acker, 56 ans, ont été arrêtés dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, au début de la semaine, a annoncé la police du pays dans une publication sur Facebook.
Ils étaient recherchés par les autorités européennes depuis 23 ans pour le meurtre d’un homme d’affaires britannique en Belgique et figuraient sur les listes des personnes les plus recherchées par Europol et la Belgique.
L’homme d’affaires, Marcus Mitchell, a été tué à De Haan en mai 1996 après avoir reçu deux balles dans la tête à bout portant.
Selon les médias belges, le Britannique avait prêté de l’argent à Lacote avant de découvrir quelque temps après qu’il se faisait arnaquer.
Lacote, de nationalité française, et Van Acker, de nationalité belge, ont été arrêtés mais libérés par la suite faute de preuves.
Ils ont fui en Afrique du Sud et se sont construits une vie pendant plusieurs années avant d’être forcés de fuir à nouveau.
Lacote avait été détenu pour un cas distinct en Afrique du Sud et avait jusqu’à présent échappé à des demandes d’extradition rejetées par la Belgique et d’autres pays européens.
Il a réussi à s’évader de prison en 2008 grâce à l’aide de sa femme et on ne savait pas grand-chose de leur sort jusqu’à leur arrestation à Abidjan cette semaine.
Le couple, qui avait été condamné par contumace en 2011 à la réclusion à perpétuité pour le meurtre de Marcus Mitchell, a également été condamné dans des affaires distinctes en France et en Allemagne en 2012.
Lacote, qui n’était pas présent à l’audience de 2012, a été condamné à cinq ans de prison pour fraude, menaces de mort et participation à une association de criminels, selon la police ivoirienne.
Crédit photo : euronews